Faire fonctionner un composant informatique à son niveau de performance réel se résume souvent à la gestion de l’énergie, même s’il est étrange de constater à quel point un réglage précis de la tension peut faire une grande différence. Lors d’un overclocking, il faut généralement augmenter la tension pour maintenir la stabilité, mais aller trop loin risque de griller le matériel ou d’augmenter la température à des niveaux dangereux. L’inverse est l’undervolting, qui consiste à réduire délibérément la tension fournie à un composant. Cela peut contribuer à prolonger l’autonomie de la batterie, à maintenir le système à une température plus basse et même à réduire les factures d’électricité. Je ne sais pas pourquoi cela fonctionne, mais sur certaines configurations, on peut obtenir une stabilité correcte avec un peu moins de puissance, surtout en combinant l’underclocking. Bien sûr, pousser trop loin peut provoquer des plantages ou de l’instabilité ; il s’agit donc de trouver le juste milieu. L’essentiel est de tester soigneusement et de surveiller les températures et la stabilité du système après chaque réglage.

Avantages de la sous-tension

L’undervolting consiste à réduire la puissance du composant, ce qui se traduit par une réduction de la chaleur et de la consommation électrique. Correctement utilisé, il permet d’obtenir un système plus frais et plus silencieux, consommant moins d’électricité : un atout précieux pour optimiser la durée de vie de la batterie d’un ordinateur portable ou pour maintenir un système sans ventilateur silencieux. Ses principaux atouts sont une réduction de la chaleur dégagée et une autonomie prolongée. La protection du matériel contre la surchauffe étant une préoccupation constante, l’undervolting peut être une solution miracle, mais un peu délicate : si vous en abusez, la stabilité est compromise. C’est pourquoi on l’associe souvent à l’underclocking, qui réduit la fréquence d’horloge du processeur pour réduire les besoins énergétiques. Ces deux méthodes permettent de conserver des performances quasiment intactes tout en réduisant la chaleur et la consommation électrique. Dans certains cas, il est même possible de jouer sur l’undervolting pendant l’overclocking, mais il s’agit d’une technique plus avancée : la marge de manœuvre est limitée et dépend de votre configuration. J’ai vu des configurations où même de minuscules ajustements de tension peuvent faire une grande différence de température, ce qui est assez fou.

Les ordinateurs peuvent le faire automatiquement

Croyez-le ou non, certains systèmes le font presque automatiquement. La mise à l’échelle dynamique de la tension (DVS) et la mise à l’échelle dynamique de la fréquence sont des fonctionnalités intégrées qui ajustent la tension et la fréquence d’horloge en temps réel. Par exemple, si vous effectuez des tâches légères, le processeur peut réduire sa tension et sa fréquence pour économiser de l’énergie et réduire la chaleur.À l’inverse, lorsqu’il manque de puissance, il accélère. Lorsqu’un système surchauffe, il passe généralement en mode de limitation thermique, ce qui est en quelque sorte la façon dont le matériel dit « Tiens, je surchauffe, mieux vaut ralentir ».La fréquence d’horloge et la tension sont ainsi réduites pour refroidir le système, mais cela peut parfois être un peu perturbant. Sur certaines configurations, par exemple en cas de panne d’une pompe de refroidissement liquide ou de flux d’air insuffisant, le processeur peut continuer à surchauffer et finir par planter pour éviter tout dommage. Ainsi, d’une certaine manière, la sous-tension et les ajustements automatiques sont comme une façon pour le système de se maintenir en vie sans que vous ayez à intervenir.

Conclure

L’undervolting est en quelque sorte l’inverse de la surtension : vous donnez intentionnellement à votre matériel moins de puissance que la valeur par défaut. Cela ne ralentit généralement pas beaucoup le système, voire pas du tout, tant que vous ne le poussez pas jusqu’à l’instabilité. Le principal avantage est une réduction de la chaleur et de la consommation d’énergie, ce qui permet à votre système de fonctionner plus frais, plus silencieusement et de manière plus économe en énergie. Certains combinent l’undervolting et l’underclocking pour un effet maximal, mais c’est aussi pratique en tant qu’ajustement indépendant si la gestion thermique pose problème. Ce n’est pas magique, mais avec un peu de patience et de tests, vous pouvez obtenir des avantages significatifs. N’oubliez pas de surveiller les températures et la stabilité au fur et à mesure, car, bien sûr, Windows et le matériel doivent parfois rendre la tâche plus difficile qu’elle ne devrait l’être.

Résumé

  • La sous-tension fait chuter la tension pour réduire la consommation de chaleur et d’énergie.
  • Il est préférable de le faire avec soin, en testant la stabilité après chaque modification.
  • La combinaison avec l’underclocking peut donner des résultats encore meilleurs.
  • Les fonctionnalités de mise à l’échelle automatique peuvent aider, mais la sous-tension manuelle offre plus de contrôle.

Conclure

J’ai déjà essayé : jouer avec l’undervolting peut offrir de réels avantages, surtout sur les ordinateurs portables ou de bureau à la température limitée. Il suffit d’un peu de patience, de surveillance et probablement de quelques essais pour trouver la solution la plus adaptée à votre système. Espérons que cela puisse aider quelqu’un à prolonger la durée de vie de son matériel ou à le rendre plus silencieux !